
On le sait sûrement trop peu : depuis cinq ans, la maison Hennessy propose chaque mois à Cognac, entre septembre et juin, un spectacle culturel gratuit, accessible par le biais d’une plateforme de réservation en ligne. Le premier de la saison 2017/2018 a été présenté au public charentais hier soir, à l’ancienne mise en bouteilles de la maison.

I-Fang Lin, arrivée dans la nuit qui précédait des Pays-Bas, a rapidement évoqué, quelques heures auparavant, le spectacle qu’elle s’apprêtait à donner, accompagnée du musicien et chanteur saintais François Marry. La danseuse originaire de Taïwan, à la présence scénique remarquée, et formée à la méthode Feldenkrais, dit s’intéresser depuis toujours à la « physicalité ». Elle a expliqué qu’ « En chinoiseries », adapté entre 2015 et 2017 d’une pièce créée en 1991, mêlait danse et karaoké, le tout sur le thème de la « star attitude ».
« Nous sommes attachés depuis la création des Quais ici ou ailleurs au mélange des disciplines et des influences, au fait qu’il y ait plusieurs modes d’expression, explique Cécile François, directrice de la communication institutionnelle. Cela représente bien le lien qu’Hennessy entretient depuis toujours avec la culture. On s’adresse au public des deux Charentes, dont la soif de renouvellement culturel a besoin d’être nourrie en permanence. Nos spectacles affichent toujours complets, et les places sont très rapidement réservées. Nous avons ainsi enregistré 30 000 connexions depuis le lancement des Quais ici ou ailleurs, et reçu 3 500 spectateurs. La danse est un élément clé de la programmation, mais nous proposons aussi de la musique, du théâtre, et de la poésie. Nous privilégions l’éclectisme. L’offre étant gratuite, nous pouvons nous autoriser des découvertes. »
Programme complet de la saison 2017/2018 sur le site des Quais ici et ailleurs. Les réservations sont ouvertes une semaine avant chaque spectacle. À noter qu’un moment d’échange entre les artistes et le public est prévu à la fin de chaque spectacle. Prochaine représentation : concert de Jean Guidoni, le 26 octobre.